mardi 14 décembre 2004

Les saints furent tous damnés

" Lorsque Jésus descendit aux Enfers, les pécheurs écoutèrent sa parole et furent tous sauvés. Mais les saints, croyant comme d'habitude qu'on voulait les mettre à l'épreuve, refusèrent la parole de Jésus et furent tous damnés. "

Marcion, Antithèses

samedi 27 novembre 2004

Rappel traditionnel 99 : Il en existe encore

À mes frères et soeurs en Tradition

" Imaginons un instant la venue d'un homme qui harangue les foules en proclamant : « Je suis l'envoyé de Dieu, obéissez-moi » et qui remet en question les concepts sur lesquels reposent toute notre civilisation . S'il revenait aujourd'hui, qui le reconnaîtrait ? « Aujourd'hui, malgré le matérialisme de notre siècle moderne, le bruit infernal de sa terrible puissance mécanique, industrielle, atomique et militaire, il existe encore quelques représentants de cette humanité supérieure qui, dans le silence, cherchent, méditent, et prient. Ces humbles serviteurs de Dieu peuvent certes différer par les idées métaphysiques, les credo, les théologies, et surtout par les mots dont ils se servent pour les exprimer. Ils ont tous cependant comme traits communs : le mépris de l'argent et des richesses matérielles, la simplicité, l'humilité et surtout l'amour de notre pauvre humanité souffrante qu'ils veulent soulager, éclairer et sauver par l'Amour de Dieu. Ces êtres de bonté, grands ou petits, sont les catalyseurs spirituels de la seule alchimie véritable, celle qui opère au coeur de l'homme la transmutation du plomb fondu des passions en or pur et inaltérable des idées qui reflètent les archétypes, comme les lacs immobiles des hautes montagnes reflètent la beauté calme et sereine des constellations. Mais où trouver de telles " pierres philosophales " ? Dans les églises intérieures des grandes religions de l'humanité ou chez les rares mais authentiques initiés des groupements ésotériques du monde occulte ? En Occident, dans quelques monastères catholiques d'anciens ordres religieux ; en Orient, dans certains ashrams de l'Inde ; en Afrique enfin, dans des confréries musulmanes soufies.
Cheikh Bentounès, L'Homme intérieur à la lumière du Coran, Albin Michel, Paris 1998, 228 p. Extrait p 186-187


Le travail a esté mien, le profit en soit au lecteur, à Dieu seul la gloire.

vendredi 26 novembre 2004

Le Dieu-Mere

Dans sa traduction du Coran , André Chouraqui utilise la formule suivante:

Au nom d’Allah,
le Matriciant, le Matriciel

plutôt que la formule habituelle :

Au nom d'Allah,
le Clément, le Miséricordieux

André Chouraqui fut vivement critiqué pour ses audaces de traducteur, mais peu m'importe. J'aime cette formule qui fait d'Allah un Dieu-mère, un Dieu-moule, un Dieu-mathématicien...

mardi 23 novembre 2004

jeudi 18 novembre 2004

Carnet de Zénon

Carnet de Zénon

L'Être : toutes les formes, aucune forme.

Song of myself (2)

" Celui que je suis est toujours à l'écart de la mêlée,
Regarde d'un air amusé, éprouve de la connivence, de la compassion, ne fait rien, se solidarise,
Méprise de toute sa hauteur, se raidit, s'accoude sur le premier support ferme venu,
Tourne son profil de trois quarts, curieux de voir la suite,
À la fois dans le jeu et hors du jeu, simultanément, qu'il contemple avec stupeur.
Du fond du passé me reviennent mes laborieux efforts, pour sortir du brouillard à l'aide des sophistes et des linguistes,
Je ne critique ni ne moque personne, je suis un témoin impassible."

Walt Whitman, Song of myself

mercredi 17 novembre 2004

Song of myself (1)

" On m'entoure, on me questionne,
Des gens que je croise à la promenade, qui veulent connaître l'influence de ma petite enfance sur ma vie, ou bien du quartier, de la ville, de la nation que j'habite,
Mes dernières rencontres, découvertes, inventions, fréquentations, auteurs jeunes ou vieux,
Ce que je mange au dîner, ma façon de me vêtir, mes amis, mes opinions, mes préférences, mes frais,
L'indifférence réelle ou imaginaire d'un tel ou d'une telle de mes amis à mon égard,
La maladie d'un de mes proches ou de moi-même, un malheur, une perte, un manque d'argent, une dépression, un enthousiasme
Les affres d'une querelle fratricide, l'exagération d'une rumeur, l'ironie des événements ;
Toutes ces questions m'assaillent nuit et jour puis s'en vont comme elles viennent
Mais cela ce n'est pas moi, le Moi Réel.


Walt Whitman, Song of myself,
Suite et fin demain

mardi 16 novembre 2004

...Ta robe sur le tapis...

Une orange sur la table
Ta robe sur le tapis
Et toi dans mon lit
Doux présent du présent
Fraîcheur de la nuit
Chaleur de ma vie

(Prévert)




Encore aujourd'hui

Encore cette situation de serveur surchargé à monblogue.com. Je peux quand même m'exprimer ici, ça calme ma frustration. Bien fait cet outil, pas compliqué du tout. J'apprends à l'utiliser.

Sally a je pense, été la première la première visiteuse ici ; sinon, la première à commenter. Bonne journée Sally!

Si c'est possible cet après-midi, je vais publier un texte de Walt Whitman, Song of Myself. Et un petit quelque chose sur la Lune, qui depuis deux soirs a l'air d'une banane.